BIOLOGIE

Brucellose : Principaux faits, Quelles sont les personnes exposées à un risque ?, Prévention et lutte, Traitement et soins.

Brucellose : Principaux faits

  • La brucellose, présente dans le monde entier, est une maladie à déclaration obligatoire dans la plupart des pays.
  • La maladie provoque des symptômes de type grippal, notamment la fièvre, une asthénie, un malaise ou une perte de poids.
  • La transmission interhumaine est rare.
  • La brucellose est une maladie bactérienne causée par diverses espèces de Brucella, qui infectent principalement les bovins, les porcs, les chèvres, les moutons et les chiens.

La brucellose est une maladie bactérienne causée par diverses espèces du genre Brucella, qui infectent principalement les bovins, les porcs, les chèvres, les moutons et les chiens. En général, les humains contractent la maladie par contact direct avec des animaux infectés, en consommant des produits d’origine animale contaminés ou en inhalant des agents transmis par voie aérienne. La plupart des cas sont causés par l’ingestion de lait ou de fromage de brebis ou de chèvre non pasteurisé.

La brucellose est l’une des zoonoses les plus répandues transmises par les animaux et dans les zones d’endémie, la forme humaine de la maladie a de graves conséquences pour la santé publique. L’expansion du secteur de l’élevage et l’urbanisation, ainsi que l’absence de mesures d’hygiène dans ce secteur et en matière de manipulation des aliments, expliquent en partie le fait que la brucellose demeure un risque pour la santé publique.

Quelles sont les personnes exposées à un risque ?

La brucellose, présente dans le monde entier, est une maladie à déclaration obligatoire dans la plupart des pays. Elle touche les personnes de tous les âges et des deux sexes. Dans la population générale, la plupart des cas sont dus à la consommation de lait cru ou de ses dérivés tels que le fromage frais. La plupart de ces cas sont causés par la consommation de produits d’origine ovine ou caprine.

La maladie est également considérée comme un risque professionnel pour les personnes qui travaillent dans le secteur de l’élevage. En effet, celles-ci sont en contact avec le sang, le placenta, les fœtus et les sécrétions utérines et encourent un risque accru de contracter la maladie. Cette méthode de transmission touche principalement les agriculteurs, les bouchers, les chasseurs, les vétérinaires et le personnel de laboratoire.

Dans le monde entier, Brucella melitensis est le genre le plus répandu à l’origine de la brucellose humaine, en partie du fait de la difficulté à vacciner les chèvres et les moutons en liberté.

Les cas de transmission interhumaine sont très rares.

Prévention et lutte

La prévention de la brucellose est fondée sur la surveillance et la prévention des facteurs de risque. La stratégie de prévention la plus efficace est l’élimination de l’infection chez l’animal. La vaccination des bovins, des chèvres et des moutons est recommandée dans les zones enzootiques où l’on enregistre des taux de prévalence élevés. Les tests sérologiques ou autres tests de dépistage ainsi que l’abattage peuvent également être efficaces dans les zones à faible prévalence. Dans les pays où l’éradication de la maladie chez l’animal par la vaccination ou l’abattage des animaux infectés n’est pas possible, la prévention de l’infection humaine est principalement fondée sur la sensibilisation, les mesures de sécurité sanitaire des aliments, l’hygiène au travail et la sécurité en laboratoire.

La pasteurisation du lait destinée à la consommation et à la production de dérivés tels que le fromage constitue une étape importante pour prévenir la transmission des animaux aux hommes. Les campagnes d’information visant à encourager les personnes à éviter les produits laitiers non pasteurisés, ainsi que les politiques concernant leur vente peuvent aussi être efficaces.

Dans les domaines du travail agricole et de la transformation de la viande, les moyens de protection ainsi que la manipulation et l’élimination correctes du délivre, des carcasses d’animaux et des organes internes sont une stratégie de prévention importante. 

Traitement et soins

La brucellose provoque généralement des symptômes de type grippal, notamment la fièvre, une asthénie, un malaise et une perte de poids. Cependant, la maladie peut se présenter sous de nombreuses formes atypiques. Chez de nombreux patients, les symptômes sont légers et, par conséquent, le diagnostic de brucellose peut ne pas être envisagé. La période d’incubation de la maladie peut être très variable, allant de 1 semaine à 2 mois, mais elle est généralement de 2 à 4 semaines.

Parmi les options de traitement figurent notamment la doxycycline, à 100 mg deux fois par jour pendant 45 jours, ainsi que la streptomycine à 1 g par jour pendant 15 jours. Le principal traitement de substitution est la doxycycline à 100 mg, deux fois par jour pendant 45 jours, et la rifampicine à 15mg/kg/jour (600-900mg) pendant 45 jours. Selon les données d’expérience, la streptomycine peut être substituée à la gentamicine à 5mg/kg/par jour pendant 7–10 jours, mais aucune étude comparant directement les deux schémas thérapeutiques n’est actuellement disponible. Le traitement optimal pour les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants âgés de moins de 8 ans n’est pas encore déterminé ; pour les enfants, les options sont notamment la triméthoprime-sulfaméthoxazole (co-trimoxazole) associé à un aminoglycoside (streptomycine, gentamycine) ou à la rifampicine.

Action de l’OMS

L’OMS fournit des conseils techniques aux États Membres au moyen de l’élaboration de normes, d’orientations et la fourniture d’informations en vue de la prise en charge de la brucellose chez l’homme et l’animal. L’Organisation s’efforce d’appuyer la coordination et l’échange d’informations entre les secteurs de la santé publique et de la santé animale. En collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le Programme méditerranéen de lutte contre les zoonoses, l’OMS soutient les pays dans la prévention et la prise en charge de la maladie par le biais du système mondial d’alerte rapide et d’intervention pour les maladies animales.

source : OMS

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